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ΕΡΤ και εργατική εξουσία

Ένθετο, Εφημερίδα των Συντακτών (ανάρτηση στο tvxs), 21/06/2013

Τα νέα του κλεισίματος της ΕΡΤ έδωσαν την ευκαιρία στην αριστερά να απεγκλωβιστεί από το δίλημμα ‘δημόσια ή ιδιωτική τηλεόραση’ (και άλλα συναφή παρωχημένα διλήμματα). Ανάμεσα στον γκρεμό της οργανικής αποσκελέτωσης, και το ρέμα της κρατικής ιδιοκτησίας, ξεπρόβαλε λαμπρότερη μια τρίτη οδός: εργατική ιδιοκτησία και έλεγχος. Αυτή η οδός δεν έχει ακόμα χαθεί από τον ορίζοντα, αλλά απομακρύνεται κάθε μέρα που περνάει. Ωστόσο η πορεία προς τα εκεί δεν είναι απλά προαιρετική. Είναι ηθικά και στρατηγικά υποχρεωτική για την αριστερά. Εξηγούμαι.

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The Closure of ERT is a Litmus Test for the Greek Left

Red Pepper, 19/06/2013, reposted at New Left Project

How would you feel if the UK government shut down the BBC overnight?

On the 12th of June 2013, without an iota of prior deliberation or debate, the Greek government announced that the state broadcaster (ERT), including its archives, radio stations, and orchestra are to be shut down. The closure, widely perceived as an attempt to silence opposition voices from within ERT, deprives Greece of a public outlet for the free transmission of information and a consistently high-quality source of debate, resulting in the loss of 2700 jobs. Mainstream media has reported a recent court decision putatively annulling the closure, portraying it as a setback for the governing coalition. The court decision actually supports government policy: it only requires that ERT be reopened, while explicitly granting that all current ERT staff have legally been made redundant. Moreover, and despite appearances to the contrary, the two junior partners to the governing coalition (centre-left PASOK and DIMAR) have lent support to the redundancy-allowing decision.

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Αν μας νοιάζει η ελευθερία του λόγου, τότε οφείλουμε να απαγορεύσουμε την μισαλλοδοξία

ΒΗΜΑ, 28/05/2013

Σε πρόσφατο άρθρο του στο ΒΗΜΑ (19/05/2013), ο Σταύρος Τσακυράκης αναρωτιέται ‘Σε ποια βάση άραγε μπορεί μια φιλελεύθερη κοινωνία να απαγορεύσει τον μισαλλόδοξο λόγο χωρίς να αντιφάσκει με τη θεμελιώδη σημασία που αποδίδει στην ελευθερία της έκφρασης;’ Η απάντησή του είναι ότι μια τέτοια απαγόρευση δικαιολογείται όταν, και μόνο όταν, ‘στοιχειοθετείται άμεσος και επικείμενος κίνδυνος επέλευσης κάποιου κακού’. Θέλω να δείξω ότι αν ξεκινήσουμε από μια δέσμευση στην προστασία της ελευθερίας του λόγου (η οποία δεν είναι, παρεμπιπτόντως, αποκλειστικό προνόμιο των φιλελευθέρων) τότε οφείλουμε να περιορίσουμε τον μισαλλόδοξο λόγο με όλα τα θεμιτά μέσα στη διάθεσή μας, συμπεριλαμβανομένης της νομικής του απαγόρευσης.

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Les luttes en Grèce

La situation économique

L’économie grecque est aujourd’hui au centre des contradictions du capitalisme européen et est également son maillon le plus faible. La crise en Grèce a été déclenchée par l’accumulation massive de la dette et l’incapacité de la bourgeoisie grecque de la contrôler. Néanmoins, les causes réelles doivent être recherchées ailleurs. En 2001, la Grèce a rejoint l’Union économique et monétaire (UEM), en cédant le contrôle de sa politique monétaire à la Banque centrale européenne. Le consensus informel était que la Grèce, l’Irlande, le Portugal et d’autres pays de la périphérie de la zone euro auraient accès, à travers la nouvelle monnaie, l’euro, à des prêts moins chers. D’autre part, ils pourraient absorber encore plus de produits du centre européen (voitures allemandes, avions de combat français, etc .). Le résultat à court terme a été que les taux de croissance économique de presque tous les pays ont augmenté. Alors que les pays du centre ont eu accès sans problèmes à des marchés plus vastes et ont fait des bénéfices, les pays de la périphérie européenne ont basés leurs économies sur l’argent emprunté, sans imposer de lourdes taxes à leurs bourgeoisies et à leurs entreprises. En même temps, la baisse des revenus du travail dans le PIB, pendant les années 2000 dans presque toute l’Europe, a nécessité une nouvelle augmentation des emprunts pour maintenir les niveaux de la consommation. Cela a conduit à la crise de la sur-accumulation du capital qui frappe l’Europe aujourd’hui. Par conséquent, pendant les années 2008-9 les pays de la périphérie européenne ont été contraints, par les pays du centre, à fournir des garanties pour la solvabilité de leurs banques, tandis que leurs déficits grimpaient à des niveaux insoutenables.

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Les Grecs ont raison de manifester

site-web du Parti du Travail de Belgique (article sollicité), 26/03/2010

Le 11 mars 2010, plus de 100.000 ouvriers Grecs manifestent dans les rues d’Athènes contre les nouvelles mesures d’austérité. Ces mesures sont mises en place par le gouvernement de centre-gauche du PASOK, qui tente d’imposer un gel des salaires du secteur public, une augmentation de l’âge de retraite, et une augmentation de la TVA. La plupart de ces mesures ont été décidées par le gouvernement après consultation avec les fonctionnaires de l’UE et du FMI, en réponse à un déficit budgétaire en progression, qui reste à présent à 12.7 pour cent du produit intérieur brut.

Peut-on justifier de telles mesures?